mardi 12 novembre 2013

Regarde-moi, je te vois, prends-moi et je suis à toi.

 

Il est rouge. Il est grand. Il est beau. Il nous dit à la fois tout et rien. Par sa couleur il peut nous effrayer, nous terroriser, nous rendre vulnérables et mélancoliques. Mais il peut aussi devenir l'objet d'une fascination éternelle où son rouge flamboyant se confond avec du bordeaux et de l'ocre. Brillant de sa claire lumière, je le sens posé sur moi et je ressens toute la puissance qu'il me procure. Je suis à la fois visible et invisible grâce à lui. Lorsqu'il fait jour, les gens le remarquent. Lorsqu'il fait nuit, ils le remarquent aussi. Mais qu'elle en est ma préoccupation, me demanderiez-vous ? Sa noirceur. L'ombre qu'il reflète. L'ambiance sinistre et inquiétante qu'il impose lorsqu'il est au centre de l'attention. De dos il vous fait peur, de face il vous effraie. Surtout lorsqu'un corps invisible y est plongé, qu'il vous regarde et que vous ne savez pas qui y est caché.
Cela s'appelle l'immortalité. Le rouge est le nouveau noir.

Je vous embrasse,
Red Coat

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